• Aiguilles noires

     Aiguilles noires


  • Commentaires

    1
    Lundi 10 Juin 2019 à 11:55

    Juste parfaitement troublant... Un régal!

    2
    Cervin 10
    Lundi 10 Juin 2019 à 16:47
    Holala vos chevilles
    3
    TonFl
    Lundi 10 Juin 2019 à 19:36
    Quand mon regard se pose sur toi,
    J aime ce côté sombre que je vois.
    Quand mon regard se pose sur toi,
    Saches, qu il ne se détache pas.
    4
    Mardi 11 Juin 2019 à 12:31

    Au déplié

    De tes échasses

    Le regard

    Se voile

    Et s'évade

    Vers

    Ton mystère

    Si troublant

    .

    Bises

    5
    Jeudi 13 Juin 2019 à 10:01

    Rêves d’un soir d’été

     

    Allongée sur le parquet, n’ayant gardé que ses bas, sa culotte de dentelle, ses stilettos…

    Elle songe.

    Solitaire.

    Presque nue.
    Elle perçoit la dureté tendre du bois sur son dos, laisse glisser sa main sur la douceur lisse, en suit les veinules infimes.

    Elle se sent bien.

    Elle laisse errer son regard dans cette chambre qu’elle connait par cœur, qui, vue d’en bas, arrange des perspectives nouvelles. Un lit colline, une armoire alpine, les deux chaises en animaux à longues pattes grêles.

    Là-haut, sur le plafond lointain, une araignée s’affaire à une toile de tulle qui accroche des reflets d’orange.

    Par la fenêtre ouverte, le ciel s’embrase d’une fin de jour en reflets de feu sur une mer étale.

    Pas un souffle de vent.

    Elle rêve.

    Elle imagine un homme, doux, compréhensif, qui saurait l’attendre.
    Assis juste là, près d’elle.

    Elle sent son regard sur sa peau.

    Sa main.

    Son souffle.

    Elle l’imagine.

    Un sourire très doux.

    Par la fenêtre ouverte la nuit remplace le jour.

    Ne flotte qu’un dernier halo blanc sur un mur d’abimes.

    De l’autre bord de la baie, les lumières de la ville vibrent comme des vers luisants.

     

    Allongé sur son lit, il songe.

    Par la fenêtre ouverte, la nuit est venue. On ne voit plus qu’un mur opaque où tremblent quelques lueurs.

    Il songe.

    Il imagine une femme presque nue, n’ayant gardé que ses bas, sa culotte de dentelle, ses stilettos.

    Une femme qui l’attendrait dans le calme d’une chambre ouverte sur la mer.

    Il la regarderait.

    D’abord sans bouger.

    Puis…

    Doucement.

    Il approcherait sa main.

    Son souffle.

    Comme les vagues s’avancent sur le rivage d’une mer étale.

    Lentement.

    Là, bas, sur le morceau de ciel noir le plus éloigné de la terre, une luciole vibre doucement.

    Isolée.

    Il sourit.

    D’un sourire très doux.

     

     

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    6
    Bazin
    Lundi 9 Novembre 2020 à 00:13
    Déguster au travers de votre dentelle. Troublante, enivrante, je vous offre mes levres
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