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Douceur des plumes
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Commentaires
2Cervin10Mardi 30 Juin 2020 à 15:413TonflMercredi 1er Juillet 2020 à 21:39Et bien.
Toujours aussi belle,
Admirable,
Sensuelle.
1er jour des vacances.
Gros coup de chaleur.
T es la meilleure.
T admirer, ç est comme respirer.
Plus qu un bonheur,
Une volupté.-
Samedi 4 Juillet 2020 à 10:57
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Le renseignement
Sabine descend la rue, nonchalante, longeant les terrasses de café, regard dans le vague.
Absorbée.
Aussi attirante dans sa petite robe noire qu’un gâteau sophistiqué à l’étal d’une pâtisserie.
Elle passe.
Semblant ne rien remarquer autour d’elle, ne pas voir l’alignée des mâles en goguette, chemises légères, pantalons de flanelle, passionnément voyeurs derrière leurs lunettes fumées et devant leur verre de bière qui se réchauffe.
Elle stoppe, sort un petit miroir de poche, ajuste un revers de lèvre qui n’en avait pas besoin, rajuste son caraco de dentelles.
Elle sent les souffles qui se figent.
Bien !
Elle a décidé, en sortant de chez elle tout à l’heure, qu’elle ne finirait pas la journée seule.
Ras le bonnet de traîner cette histoire mal fagotée avec ce crétin malpoli qui ne la mérite pas.
Finies les langueurs monotones, vive le printemps et ses aventures folichonnes.
Changeons de vie, de style, d’amour et de fond de teint.
Un message de rupture sur son téléphone. Il n’est jamais là quand elle l’appelle.
Puis sortir.
Elle a choisi sa tenue la plus sage mais la plus sexy, ajustée, sombre, très courte.
Elle a de jolies jambes. Même l’autre le disait.
Un rouge glamour sur les lèvres, une ombre sur les cils, un trait sur la paupière.
Rien de plus.
Une paire d’escarpins juste hauts ce qu’il faut pour allonger l’ensemble.
Imparable.
Elle est retournée sur les boulevards qu’elle n’avait plus parcourus depuis presque six mois.
Cloitrée dans sa solitude, sa détresse, sa bêtise.
Faire les magasins pour le plaisir.
Bouger, vivre, sourire.
Renaître.
Quarante deux ans, un superbe âge pour s’envoler vers de nouveaux rivages.
Un reflet dans la vitrine d’un chausseur lui démontre qu’elle a encore de quoi voir venir.
Bien !
Ceci étant, deux terrasses sans résultat, il lui reste la troisième, la plus longue, pour réussir à ferrer le brochet qui lui fera sa soirée.
Qu’il soit beau, bellâtre, lourdingue ou finaud, elle s’en fout, il faut prendre ce qui vient et demain on verra.
Au jour le jour sa nouvelle devise.
Ne pas s’attacher, son nouveau slogan.
Profiter.
Elle marche lentement, sent les regards sur ses seins puis ses fesses.
Ne cherchez pas où regardent les hommes, ils sont tous pareils. Du professeur au manœuvre, quel que soit leur niveau social, ce ne sont jamais vos yeux qui les intéressent.
Si elle atteint le bout de la rangée de tables sans qu’un seul de ces Machos ne lui fasse de proposition, que fera-t-elle ?
Un soupçon d’inquiétude.
Baste, elle ira voir Virginie, elles se feront une soirée de filles à tout casser.
Et elle recommencera demain. Différemment.
Tout le weekend pour l’attraper, joli challenge.
‒ Pardon, excusez-moi !
Ouf ! Sabine soupire intérieurement. Quoi qu’elle en dise, elle a eu un peu peur.
Il est mignon, tout blond, de grands yeux bleus, pas très grand avec un ventre un peu rond mais un sourire charmant. Il doit avoir dans les trente-cinq, trente-huit ans, semble intelligent et pas du tout dangereux.
Idéal.
‒ Il était temps, je commençais à m’inquiéter. Évitez les platitudes d’usage, je les connais toutes. Faisons tout simplement connaissance et voyons venir, d’accord. Comment vous appelez-vous ?
Il rougit très fort, très vite. Elle l’apprécie déjà ce garçon.
‒ Euh… William… William Robinson.
Un anglais en plus, très chic ! Joli accent. Génial, il l’emmènera peut-être outre manche, elle a toujours voulu voir Londres, la Tate Gallery, les pubs anglais.
‒ Vous me payez un verre William ?
Il marque un temps. Normal. Elle y va fort et vite. Elle se surprend elle-même de ce culot qu’elle n’aurait pas eu il y a deux jours.
‒ Bien sûr. Vous voulez ici ?
Elle fait le tour, d’un œil désabusé, de tous ces vieux barbeaux qu’elle voulait attirer tout à l’heure.
‒ Oh non, surtout pas, je connais un endroit plus tranquille, venez.
Elle le précède d’une démarche souple, fluide.
William suit en admirant. Discrètement, il range le plan dans sa poche. Savoir où se trouve le Panthéon, se sera pour un autre jour et peut-être avec elle. Il y a de ces voyages qui commencent superbement. Il remerciera Charles pour son bon conseil.
‒ En France, si tu cherches ton chemin, demande toujours à une jolie femme.
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Samedi 4 Juillet 2020 à 10:52
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Quelques boutons qui ne demandent qu'à être libérés ? Que pudeur s'envole et volupté s'épanouisse... ;)
Baisers taquins.
7JocelyneMardi 3 Novembre 2020 à 14:54
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Merci Joke