• Faire une X ? NON !

     Faire une X ? NON !


  • Commentaires

    1
    Mercredi 9 Octobre 2019 à 17:33
    Joke

    J'ai vu le X et le NON, mais ici, c'est quoi? 

      • Mercredi 9 Octobre 2019 à 21:51

        Simplement  les brides de l'escarpin qui se croisent en X

        et le non , c'est impensable d'y refuser ....

    2
    Olivier
    Dimanche 20 Octobre 2019 à 18:18

    Décidément ces brides interpellent. Bisous belle Alcina

     

      • Dimanche 20 Octobre 2019 à 21:01

        Elles sont légèrement ...taquines .

        Baisers ♥

    3
    Samedi 26 Octobre 2019 à 12:39

    Imagine

    Denis laisse ses yeux filer, suivre une feuille jaune qui glisse sur l’eau noire.
    Paris.
    La Seine.
    Les quais.
    Il ajuste ses pieds sur les pierres du parapet, relève un rien le nez.
    Notre Dame.
    Au dessus de lui, des gens passent sans le voir, chuchotements, bavardages. Parfois un éclair argentique.
    Un temps doux, un ciel encore clair ombré de cotonneux nuages, une belle arrière saison.
    La nuit qui vient.
    Il commence.

    Imagine…

    Jeannot, qui n’attendait que ça, cesse la mastication de son sandwich « jambon-gruyère », ferme les yeux.

    Imagine un tissu d’or, souple, ondulé, moelleux. Quelques plis…

    Il prend le litre, glisse le goulot entre ses lèvres, boit une gorgée du liquide acre.
    Laisser s’envoler.
    Prendre le temps.

    Et sur cette tendresse de satin,  vois-tu ces deux longues jambes fines, de nylon sublimées ?

    Il les voit. Jeannot aussi les voit, il le sait bien.

    Le haut des bas en liseré noir sous un jupon à la transparence fluide, bordé de dentelle.

    Il boit une seconde gorgée, repose la bouteille.
    Sans bruit.

    Une couture décrit la courbe de la cuisse puis suit l’arrondi du mollet, avant de se nicher dans deux escarpins de velours noirs, long talons effilés, brides croisées en X.

    Comme le désir.

    Comme le désir.

    Tout cela nimbé de soleil, irisé d’ocre, velouté de sensualité. Si capiteux de tendresse, que l’on a l’envie de frôler, d’effleurer, de caresser la peau voilée de satin.

    Il se tait.
    Ne surtout plus rien dire.
    Un rayon de soleil tombe sur les deux hommes, fait briller la boucle d’une bitte d’amarrage.
    Jeannot attend encore un long moment, ouvre les yeux, regarde le ciel pâle qui déjà s’endort.

    Tu l’as connue ?

    Bien sûr… dans une autre vie.

    Tu me raconteras la suite.

    Évidemment.

    Jeannot tend la main, Denis fait passer le vin.
    Au dessus de leurs têtes, une voix féminine, gaie comme un chant d’oiseau,  lance en envolée de trompettes.

    Que c’est beau !

    Les deux potes tournent la tête, se fixent longuement, sourient.
    Rêvent.
    Deux jambes gainées de satin brillent dans leurs yeux.
    Oui !
    Que c’est beau…
    La vie.

      • Samedi 26 Octobre 2019 à 20:03

        Les péniches passent sur la Seine , déclenchant un mouvement de vaguelettes

        deux copains de galère ,de misère , de ceux qui  voient les étoiles sous les ponts

        devisent sur la vie , des images surgissent devant les yeux de Denis , son esprit

        vagabonde ... il confesse son rêve à Jeannot , les yeux brillent , l'alcool  chauffe

        c'est comme au cinéma , çà défile . Chaleur et béatitude , flottement du corps ...

        que c'est agréable , vision ou réalité que ces talons qui claquent sur pavé , surmontés

        de bas à coutures ...

        Imagination des deux compères ... que c'est beau ♥

         

        Bises remerciantes & nylonnées

    4
    Samedi 2 Novembre 2019 à 15:49
    Gentleman W

    Tout est splendide !

    Et voir vos deux coutures qui enflamment les regards, m'enchante pleinement !

     

    Bises

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