• Juste quelques paillettes

     Juste quelques paillettes


  • Commentaires

    1
    Mardi 11 Février 2020 à 08:36

    - Allongez-vous. dit-il

    - Vous êtes Généraliste ? dit-elle

    -Non. Oh là non, surtout pas !

    - Ouf, j'ai eu peur, j'ai cru que vous étiez médecin.

    Et elle s'allongea.

    - Bandez-vous les yeux. dit-il

    - Vous êtes ophtalmologue ? dit-elle

    - Non, non, vraiment pas.

    - Tant mieux, j'ai une très bonne vue et je refuse de changer.

    - Vous avez bien raison. Pourquoi changer quand tout va bien.

    Et elle se banda les yeux.

    - Relevez cette robe. dit-il.

    - J'espère que vous n'êtes pas Angiologue ? dit-elle

    - Je ne sais même pas ce que ce mot veut dire.

    - Tant mieux.

    Et elle releva sa robe.

    Il lui caressa les jambes, s'attarda sur la rondeur de la cuisse, monta plus haut.

    Elle frémit.

    - Oh non, pas Gynécologue, j'espère ?

    - Jamais. Que voudriez-vous que nous fassions d'un gynécologue ?

    - C'est vrai. Trop tôt ou trop tard.

    Elle sourit.

    Il retira doucement la petite pièce de dentelles noires.

    - Mais en fait, qui êtes-vous ?

    - Eh bien ce sera comme il vous plaira, le mari, l'amant, une passade d'un instant, un amour de jeunesse retrouvé ou, pourquoi pas, un passant croisé par hasard au coin de la rue.

    Elle posa un index sur ses lèvres d'une façon ma foi charmante et esthétique.

    - Je sais. Et si nous jouions au docteur ?

    - Je vous rappelle que je ne suis ni Généraliste, ni Ophtalmologue, ni Angiologue, ni gynécologue.

    - Heureusement, pour jouer au docteur, il faut surtout n'être rien de tout ça. Juste pervers. Etes-vous pervers ?

    - Parfois. Tout dépend du contexte. 

    - Et le contexte vous semble-t-il favorable ? 

    - Très. 

    - Voilà ! Vous voyez comme tout est simple. Que voulez-vous de moi docteur ?

    - Déshabillez-vous ?

    - Bien docteur.

    - Mais pas trop vite, pas tout de suite... sachons vous convoiter.

    - Et vous, docteur, déshabillez-vous.

     

     

      • Mardi 11 Février 2020 à 16:04

        Un  salon particulier  dans un palace parisien , discrétion , tranquillité , quand le patronyme est annoncé

        pour  la réservation ... des heures feutrées en tête à tête ...

        Faire connaissance , dans la lumière tamisée

        Lui  Gentleman , ayant de l'allure certain de son charme

        est intrigué par cette inconnue qui vient certain soir boire une coupe de champagne au bar lounge

        Les coupes s'entrechoquent , les yeux pétillent ...

        Il lui propose une découverte qu'il vient de vivre au Louvre

        une visite découverte dans le noir , à l'aveugle , découvrir les courbes des statues

        là c'est un autre Pygmalion , qui décode lentement les dentelles , le soyeux du bas

        et le parfum de sensualité ...envoûtant ... ♥

         

    2
    Jeudi 13 Février 2020 à 09:06

    Bonjour Alicina,

     

    J'adore le texte que tu as inspiré à François. Que veux-tu ajouter après ça? smile

    Une pause pleine de sensualité et de mystère.

    Bisous

      • Jeudi 13 Février 2020 à 17:28

        La plume de François est alerte comme son imagination

        je suis  ravie que mes photos lui  inspirent des nouvelles

        malicieuses , facétieuses .

        La méridienne est une tentation à l'abandon

        Bisous

    3
    Tonfl
    Dimanche 16 Février 2020 à 20:15
    Juste te voir
    Admirer
    Rêver
    Et rester léger.
    À jamais
    Je ne cesserais
    D aimer
    Ta douce solupté.
      • Lundi 17 Février 2020 à 14:48

        Sur la méridienne , je suis allongée , peut-être rêveuse

        peut-être ailleurs dans ce monde de douceur ♥

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