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Le point du jour
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Lascive et pensive, la belle regardait par la fenêtre.
Une lumière dorée irisait l’ombre des cheveux, caressait le modelé d’une épaule, enveloppait l’arceau du bras pour finir sa course, perverse et douce, le long d’une hanche, d’un modelé de tissu, d’une jambe à peine aperçue sous l’ombrage des plis de la robe.
Le jour se levait sur Paris, le jour se levait sur elle qui regardait Paris.
Lui, envouté, notait deux trois choses qui feraient peut-être une histoire, qui, en tout cas, décrivaient déjà un instant hors du temps.
Il n’osait parler.
Il songeait.
Il rêvait.
Ni l’un ni l’autre ne bougeaient, lui admirant, elle le sachant.
Un instant immensément long, plusieurs secondes d’éternité peut-être, dévida l’écheveau d’une heure arrêtée, le fil d’une passion sauvage et sensuelle. Le grincement léger du crayon sur le papier gravait l’espace, pareil au bruissement d’aile d’un oiseau mouche.
Il écrivait sans s’en rendre compte des choses tendres et voluptueuses.
Elle frissonna soudain, étira les bras, le dos, puis se retourna d’un froissement d’étoffe.
Un sourire aux yeux.
‒ Et si on allait se promener ?
Il sourit à son tour.
‒ Oui, allons nous promener, mais tu sais ce que je veux.
Malicieux.
Alors, pour lui faire plaisir, elle enleva tout, ne gardant que la robe légère flottant sur ses jambes nues prolongées de la longueur de deux talons immenses, affutés comme des rasoirs.
Ils allèrent se promener.
La robe est fluide , caressant la peau nue , frôlement de la soie , légères sinuositées du porte-jarretelles ,
elle se tient juchée sur ses stilettos , le reste des ses sous-vêtements gît sur le sol . Un vent léger se faufile
entre ses jambes , quand ils se sont retrouvés sur le boulevard ...
Magique encore votre crayon , cette fois sur le drapé de ma robe
et l'inspiration si érotique ...provoquée
Mille mercis à vous , bises lumineuses
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Une jolie géographie inspirante.
Baisers ma belle Alcina